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Une petite graine et un chat...

Une petite graine et un chat...
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Une petite graine et un chat...
Derniers commentaires
8 juin 2006

Pour tout dire...

  1988_2
                                                  I
Times goes by                               Wish
I fall out of touch                              I
I can't explain                                   Were
    Why I fall so much                                YOU
I bought a pack of cigarettes
       Send an old Elvis stamp to your new adress
    The weather here
          with showers fine
          wish that you could read between the lines

Cause you dream in colors by night
Rose and black and blue
I'll send a postcard...
                         oh How
                   I wish I were you

I wish I were you
      Cause I'm nothing
You are more
              Than flesh and blood
                              A Golden door!


Let me come inside of you
            Let me do the things I want to do
                    Now take me down to where you live
                                    And take the things I cannot give...

Un mot. Amour.

(Patty Smith, I wish I were you)

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6 juin 2006

Complexe alimentaire (4)

bowling_2_zr1





Non je déconne :p
Mais Dredi, Bowling! Je vais tous vous déchirer les gars!

5 juin 2006

La chambre

montage1
Comme Baudelaire, la chambre pour la fenêtre. Par la fenêtre, moi c'est les gens qui passent que je vois.
Ou rien.
Les dernières lueurs du temps, les chats des voisins qui rentrent, tout au pluriel quand je vois l'exterieur, et seule à l'intérieur. J'apprécis quand je suis seul et qu'autour il y a beaucoup. Quand autour il y a beaucoup de solitude, de foules, la foule, la foule, moi je sais être seule dans la multitude et pourtant je ne suis pas poète. Moi aussi je revendique, trop tôt, peut être, le droit à l'humanité dans sa solitude et le monde dur des adultes qui me tends les bras. Je rêve. A l'interieur je rêve et je ne suis pas poète. Je rêve que je suis à toi à la vie à l'amour et au temps, car on ne peux nier le temps, Baudelaire le sait, Baudelaire à peur, moi j'attends. La vie est longue est lente et rapide mais elle avance et tout, comme un cours d'eau, me ramène vers le vide que comme tous je cherche et que comme tous je nie. Comme tous il m'attire autant qu'il m'effraie.
Dans une rivière il a des choses, des trésors, dans les trésors il y a notre reflet car dans les trésor il y a notre envie. On peut avoir plusieurs trésors, on peut avoir plusieurs fleuves, on peut être le maitre du monde et le rat d'égout, le chat batard ou le pedigree. On peut être toi, moi, lui, nous, laissez sa folie faire et vivre sans que les autres vous voient, puisqu'on ne voit pas qu'ils voient. Ils regardent. Qu'ils regardent. Moi je suis moi, toi, eux, je joue, je les joue, Novarina, Novarina danse et moi je vis, et moi, je ne suis pas poète.

Et ma chambre est ma solitude et mon monde est mon monde et le temps ne laisse pas le souvenir se défaire, c'est nous. Qui que tu sois, je ne t'oublierai pas, comme tout les rêves que je connais et que je revis, parce que quel qu'ils soient, je les aime.

5 juin 2006

Une journée extra-l'ordinaire

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Je faisais un travail de mémoire insurmontable quand, alors que je mangeais soigneusement une barre Mars-Light qui trainais par là, quand je vis se poser sur moi deux paires d'yeux effarés et quelque peu vide d'expression (surtout de la part du cocker, dirais-je).




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Mon goûté fini, un dénommé Urban compris qu'il n'était plus question de rester planté là comme un con, et quitta le maquis.
L'autre, n'ayant peut être pas très bien compris que quand y'en a plus y'en a plus, décida de planquer dans le coin, même dans le même coin, à la même place, on ne sait jamais, car ça se trouve, eh ben, voila.



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Au bout d'un moment, je dirais 30 minutes environ, l'attente, comme toute les attentes désespérées, se fit longue et lourde, comme les paupières du toutou d'ailleurs....

La morale de cette histoire est que, si on ne veux pas être con, il faut pas être un chien.

4 juin 2006

J'aurais un groupe comme celui là! :D

blast

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3 juin 2006

Antisociale

221005
Désolée, ça fait un moment que je suis vraiment antisociale... Depuis une histoire avec une fille que je trouve trop bête (l'histoire), j'arrête pas de remarquer à quel point les gens peuvent être... cons (les gens). Quand je pense que pour certain le seul problème c'est de trouver une copine ou un mec, de pas se casser un ongle ou de bien se fringuer parfaitement sans désaccord, ça me pompe. Comme un shadock. Pire, même.
Alors après tout, je laisse tomber. Je sais bien qu'il y en a à qui j'ai dit qu'il ne fallait pas s'en foutre, et je le pense vraiment. Mais parfois, il faut pas se laisser pourrir la vie, il y a trop de gens tristes à cause de ça. On perd tous quelqu'un de cher, un jour, dans des circonstances différences. On a tous besoin d'un autre. Alors je comprend pas les gens qui se prennent le tronc à tenter de pas s'entendre. Et il y en a trop autour de moi. Mais il ne faut pas s'en foutre. Parce que sinon, on passe toujours à coté de quelqu'un... N'est-ce pas? :)


Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du metro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense a toutes ces annees de service.
Antisocial, bientot les annees de sevices,
Enfin le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

3 juin 2006

Pourquoi tant de haine? (D_o)

photo_0048
K'tu r'gardes?
Bizarre les gens, qui aggressent les autres dans la rue... Pourquoi tant de haine et de violence? L'être humain est-il tellement pourri? Mise en abîme. L'être humain est une pomme, et le ver un autre être humain. La terre est une pomme rempli de vers gluants? EH BIEN NON!
Parce qu'il y a au moins une petite troupe de chenilles, nous, les gens cons et gentils, qui aiment les autres chenilles qu'elles soit bleu, jaune ou marron. Parce qu'on est tous vivant et que c'est pas à nous qu'on doit ça.
Un peu de tolérance! Bon, ok c'est moi qui dit ça...........
Et on bouffe la pomme, parce que notre pomme à nous c'est pas la terre. C'est la vie. .... (#~#)

2 juin 2006

Merci again!

elfe
Tu m'as tout bêtement donné envie de continuer. Serais-tu le pinceau de Michael, arch-ange? Alors pourquoi moi? Le sort nous a fait nous rencontrer... le destin, le hasard, toute mes remises en question, merci à toi, et à tant d'autres finalement.

Peut être que le propre de l'homme est d'oublier qu'il a été heureux pour le redevenir plus tard... quelqu'un peut-il dire ce qu'est le bonheur? Personne n'a jamais remarquer qu'en s'en rappelant, on redevenait heureux? Je voudrais pleurer de joie, que les larmes fassent aussi partie de la quête. Joie Bonheur.
Merci l'ange. Tu sais ce que je pense.
Merci Julie. T'es trop belle. En tout.
Merci Florian, te revoir c'est se rappeler. Te battre, ... c'est vraiment gagner (>_<) LA PROCHAINE FOIS JE T'AURAIS A LA BATAILLE CORSE!
Merci Fred. ... Je t'offre un sourire, car quand on en rajoute un, bah ça en fait un de plus!

1 avril 2006

Savez vous qu'aujourd'hui...

auswichz
Savez vous qu'aujourd'hui, c'est une plaine, l'herbe est verte, le ciel est bleu là-bas. La terre a sut se remettre d'avoir été le théatre de l'enfer. D'avoir pour une autre fois sombrer. Pire que tous.... Je veux pas y aller.

Insoutenable, le temps qui ne s'arrête pas pour laisser les hommes oublier. Insoutenable le temps qui s'est arrêter là-bas... La question, comment vivre dans la mort... L'impuissance chez l'humain est fort. Toujours autant de paradoxe...

*médite*

Même maintenant...

Et si...?

1 avril 2006

Baudelaire

 ombre_de_la_chimere
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
   Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain.
   Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les
anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi. Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
   Chose curieuse à noter: aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
   Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
   Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

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